Analyse de marché
08/07/2022
  • Les rotations sectorielles ont été fortes, avec des baisses marquées du côté de l’énergie et les matières premières en début de semaine avant un rebond
  • L’euro, pâtissant de la situation problématique sur le gaz, s’est déprécié par rapport au dollar, se rapprochant de la parité
  • Nous continuons de préférer les actions américaines et chinoises à celles de la zone euro et du Japon

Si la semaine se termine sur une hausse des marchés actions, sous la surface, la situation était plus volatile. Après leur long week-end, les investisseurs américains sont revenus avec une crainte redoublée de la récession économique. En effet, la publication de l’ISM Manufacturing le vendredi précédent avait été décevante, notamment sur les composantes « nouvelles commandes » et « emploi ». En conséquence, les actifs risqués ont connu une journée de forte volatilité et les taux souverains ont baissé, jouant ainsi leur rôle de valeur refuge. Ils ont aussi reflété une anticipation de baisse future de l’inflation avec un effondrement des matières premières depuis plusieurs semaines, en dehors du gaz naturel en Europe.

Cependant, les chiffres de commandes à l’industrie et de biens durables aux Etats-Unis pour le mois de mai n’ont pas confirmé les peurs. Les actions américaines ont même réussi à éviter une séance de baisse, retrouvant le chemin de la hausse en cours de journée. Le compte-rendu de la dernière réunion de la Fed n’a pas apporté de surprises, montrant de nouveau la détermination à contrer l’inflation au détriment de la croissance. Mais celle-ci continue de résister comme le montre l’ISM Services publié quasi stable et au-dessus des attentes pour le mois de juin.

Les rotations sectorielles ont été fortes, avec des baisses marquées du côté de l’énergie et les matières premières en début de semaine avant un rebond. A l’inverse, les valeurs défensives étaient plébiscitées les premiers jours et délaissées ensuite. La volatilité sur les taux n’a cessé de progresser et les mouvements en cours de journée sont très élevés, pouvant dépasser régulièrement les 10 points de base.

Du côté des devises aussi, la semaine a été marquante. L’euro, pâtissant de la situation problématique sur le gaz, s’est déprécié par rapport au dollar, se rapprochant de la parité, mais aussi par rapport au yen et au franc suisse. La livre sterling a réagi à la démission de Boris Johnson annoncée jeudi à la suite de multiples départs dans son gouvernement.

Dans ce contexte, nous continuons de préférer les actions américaines et chinoises à celles de la zone euro et du Japon. En effet, en Chine, l’activité a rebondi fortement comme l’atteste la publication des PMI ; le ministre des finances a annoncé une accélération du plan de relance de 220 milliards de dollars, représentant surtout une avance sur ce qui était prévu. Enfin, des discussions sont entamées avec les Etats-Unis avec un espoir de réduction des droits de douane.

Sur le front des devises, nous avons renforcé nos positions sur le Yen. Celui-ci pourrait enfin jouer son rôle de valeur refuge qu’il n’a pas eu depuis le début de l’année. Concernant les obligations gouvernementales, nous restons prudents sur la duration, principalement de la zone euro, alors que la BCE n’a pas encore commencé son cycle de hausse des taux.

Actions Européennes

Semaine volatile sur les marchés actions européens au cours de la semaine, marquée par un regain de confiance sur les marchés financiers après des signaux encourageants quant à la volonté de la Chine de relancer son économie. L’euro continue d’être délaissé par les investisseurs et de baisser face au dollar. Les investisseurs financiers s’inquiètent en effet davantage des conséquences à venir de la crise énergétique en Europe, alors que le prix du gaz européen continue sa progression, entraînant dans son sillage le prix de l’électricité. L’industrie allemande notamment restera particulièrement affectée par les difficultés d’approvisionnement en lien avec la guerre en Ukraine et la hausse des coûts, même si la réouverture progressive de l’économie chinoise et la poursuite du déploiement des fonds de relance européens constituent des facteurs de soutien.

Les interventions étatiques se multiplient pour sauver les fournisseurs d’énergie en Europe, qui ne peuvent répercuter totalement sur leurs clients la hausse des coûts. Ainsi, après des rumeurs évoquant un possible soutien de l’Etat allemand au producteur Uniper, le gouvernement français a annoncé la nationalisation d’EDF, dont la vulnérabilité s’est aggravée ces derniers mois du fait de la mise à l’arrêt d’une bonne partie de son parc nucléaire. Mentionnons que le parlement européen a validé la classification du nucléaire et du gaz comme énergies de transition.

Les relations entre Pékin et Washington restent ambivalentes, alors que Joe Biden cherche d’un côté à lever les tarifs douaniers mis en place sous Donald Trump pour essayer de réduire les pressions inflationnistes et de l’autre continue une rhétorique offensive à l’égard de la Chine, demandant typiquement à ASML d’arrêter de lui vendre toutes les technologies indispensables pour la production de semi-conducteurs. Du côté de la consommation, Sainsbury’s a fait part de la baisse de ses ventes sur le trimestre écoulé, en raison de la baisse des dépenses de consommation des ménages britanniques frappés par une hausse des prix alimentaires qui ne cesse d’accélérer. Toutefois, malgré la baisse de la valeur du panier moyen par client, la chaîne de supermarché maintient ses prévisions de résultats annuels inchangées à ce stade en avançant une meilleure maîtrise de ses coûts et des gains de parts de marché, facilités par des hausses de prix plus faibles que ses concurrents, attirant ainsi une clientèle préférant désormais des produits abordables.

Actions Américaines

Une belle semaine pour les marchés américains, avec le S&P qui reprend 2% soit quasiment l’équivalent de ce qui avait été abandonné la semaine précédente. Le Nasdaq rebondit de plus de 4%, profitant du regain d’intérêt pour les valeurs de croissance. L’indice reste toutefois en recul de 26% depuis le début de l’année contre -18% pour le S&P.

Le flux de nouvelles macroéconomiques s’est sensiblement amélioré. Les commandes de biens durables sont ressorties en hausse de 0.8% pour le mois de mai (contre 0.7% attendu), ce qui représente une accélération par rapport au mois précédent. L’indice ISM pour les services a également réservé une belle surprise avec un niveau de 55.3 contre 54 anticipé. La publication des minutes de la Fed n’aura pas révélé de grandes surprises, semblant conforter le scénario d’une hausse des taux comprise entre 50 et 75 points de base lors de la prochaine réunion.

Après une longue accalmie, l’activité M&A donne des signes de vie. Bloomberg annonçait que le géant de la pharma, Merck, considèrerait une offre sur Seagen, biotech spécialisée dans l’oncologie, pour un montant avoisinant les 40 milliards de dollars. Après une baisse de 75% depuis le début de l’année, le spécialiste des camions électriques, Rivian, a annoncé que ses niveaux de production sont en ligne avec les attentes, permettant un rebond du titre de plus de 20%.

Côté secteurs, la consommation cyclique et la technologie se démarquent favorablement, la consommation discrétionnaire comme les médias bénéficiant d’un tarissement des craintes d’un ralentissement macroéconomique brutale. A contrario, la correction subie par le baril (-9%) a emporté les valeurs du secteur de l’énergie qui lâchent 3% au cours de la semaine. De même, la baisse du prix des matières premières a pesé sur les mines et producteurs de matériaux de base.

Actions Japonaises

Le Nikkei 225 et le TOPIX se sont inscrits en hausse de 0.37% et 0.62% sur la période. Les actions japonaises ont dans un premier temps reculé après la chute du marché américain, sur fond de craintes de ralentissement économique lié à la faiblesse des chiffres de la consommation. Toutefois, en fin de période, les deux marchés ont fluctué, tant à la faveur du sommet provisoire atteint par les taux d’intérêt aux États-Unis qu’en raison du repli prononcé des prix du pétrole brut et de l’inversion de la courbe des bons du Trésor américain, ces deux facteurs témoignant d’une possible récession de l’économie américaine. Le marché actions japonais a tiré parti de la levée des mesures de confinement en Chine, mais a été pénalisé par les craintes à l’égard d’une récession à l’échelle mondiale.

Les secteurs des produits pharmaceutiques et de la communication, jugés défensifs dans un contexte volatil, ont gagné 3.15% et 2.84% respectivement. Les instruments de précision ont progressé de 2.96% sur fond d’attentes de normalisation de l’économie chinoise suite à la levée des mesures de confinement. En revanche, le secteur minier (-8.34%) et les métaux non ferreux (-4.75%) se sont repliés compte tenu du sommet provisoire atteint par les prix des ressources naturelles. Le transport aérien a reculé de 5.41% du fait des prises de bénéfices, les investisseurs craignant une hausse du nombre de cas de Covid-19.

Aeon s’est nettement apprécié (+12.57%) à la faveur de résultats supérieurs aux attentes pour le deuxième trimestre 2022, lesquels ont reflété la réussite des réformes de la structure bénéficiaire de la société. Z Holdings a gagné 9.49% suite à l’annonce de l’intégration du service d’achat en ligne de Yahoo! et PayPay, ce qui lui permettra d’accroître le nombre d’articles disponibles et de simplifier le processus de règlement en ligne. Sysmex, une entreprise du secteur de la santé, a progressé de 9.10% du fait de sa nature défensive.

À l’inverse, Tokyo Gas a lourdement chuté (-12.68%) en raison de l’accélération des prises de bénéfices après la décision de la Russie de transférer le contrôle du champ de gaz Sakhaline 2 à une entreprise russe. Deux sociétés de trading japonaises détiennent actuellement une participation dans ce champ et exportent du gaz principalement vers le Japon. La nouvelle a suscité des inquiétudes parmi les investisseurs quant à l’éventuel impact négatif sur les entreprises gazières japonaises. West Japan Railway a reculé de 6.31% du fait des prises de bénéfices, alors que le nombre de nouveaux cas de Covid-19 a de nouveau commencé à augmenter. Dai-Ichi Life Holdings Inc. a cédé 5.18% en raison du sommet provisoire atteint par les taux d’intérêt aux États-Unis, les compagnies d’assurance-vie ayant besoin d’un rendement supérieur afin de générer des revenus à long terme.

Sur le marché des changes, le yen japonais s’est légèrement déprécié par rapport au dollar américain sur la période (passant de 135,72 yens pour un dollar à 136,01 yens selon Bloomberg), après avoir brièvement atteint 135,21 yens le 1er juillet, alors que le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a confirmé que sa priorité était de lutter contre l’inflation en relevant les taux d’intérêt et non de simplement chercher à éviter une éventuelle récession. En revanche, le gouverneur de la Banque du Japon Haruhiko Kuroda a confirmé le maintien d’une politique monétaire accommodante afin de continuer à mettre sous pression le yen japonais pour qu’il se déprécie par rapport au dollar américain.

Marchés Emergents

L’indice MSCI EM s’est inscrit en légère hausse (+0.43%, cours de jeudi à la clôture). L’Inde a surperformé les autres régions et a progressé de 2.29%. Le Brésil a également gagné 1.45% en USD, tandis que la Chine a clôturé à l’équilibre.

En Chine, l’indice PMI des services s’est établi à 54,5 en juin – soit son niveau le plus élevé sur les 11 derniers mois –, contre 41,4 en mai et des prévisions de 49,6. Selon certaines informations, le ministère des Finances envisageait d’autoriser les gouvernements locaux à vendre 1 500 milliards de yuans (220 milliards de dollars américains) d’obligations spéciales, alors que le marché tablait sur un montant de 300 millions de yuans. La ville de Pékin a annoncé que ses résidents devront désormais être vaccinés contre le Covid-19 s’ils souhaitent se rendre dans des lieux publics. Shanghai a testé en masse sa population contre le Covid-19 dans certains districts. Les ventes automobiles ont augmenté de 21% sur un an en juin, soit une croissance de 34% en glissement mensuel, alors que l’ensemble des principaux constructeurs de véhicules à énergie nouvelle ont enregistré une croissance de leur chiffre d’affaires supérieure à 100% sur un an.

Shimao n’a pas honoré le remboursement d’un emprunt de 1 milliard de dollars américains. WuXi Biologics serait sur le point d’être retiré de la « liste non vérifiée » des États-Unis, les autorités américaines ayant pu réaliser une inspection sur site de ses installations. Tout au long de la semaine, Tencent a procédé au rachat de ses actions, portant ainsi à sept le nombre de séances consécutives au cours desquelles la société a racheté ses actions. Contre toute attente, le directeur financier de Li Ning a annoncé son départ à la retraite, ce qui a suscité des inquiétudes sur le marché quant à la continuité des décisions stratégiques prises au sein de la société. Sungrow fournira des onduleurs solaires au plus grand projet photovoltaïque actuellement en développement en Roumanie.

À Hong Kong, les autorités ont levé l’interdiction de vol qui était imposée aux compagnies aériennes qui débarquaient des passagers positifs au Covid-19, et ce, afin de faciliter les voyages des passagers internationaux. Le nouveau secrétaire à la Santé anticipe une réouverture de la frontière avec la Chine continentale avant le 4 août.

À Taïwan, l’indice des prix à la consommation a atteint 3.59% en juin, soit son niveau le plus élevé depuis 14 ans. Les investisseurs étrangers ont retiré un montant net de 17 milliards de dollars américains d’actions taïwanaises au deuxième trimestre, dépassant ainsi les plus hauts enregistrés en 2008, 2013 et 2018. Selon certaines informations, les trois principaux clients de TSMC (Apple, AMD, Nvidia) auraient revu à la baisse leurs commandes de puces, alors que les incertitudes macroéconomiques et les pressions inflationnistes pèsent sur la demande finale.

En Corée du Sud, l’indice des prix à la consommation a grimpé de 6% en juin, contre des prévisions de 5.9% et un niveau de 5.4% en mai. Samsung Electronics a rendu compte de ses résultats préliminaires, avec un chiffre d’affaires en hausse de 21% sur un an à la faveur de sa division dédiée aux semi-conducteurs, tandis que sa marge d’exploitation s’est inscrite légèrement en deçà des attentes. LG Energy Solutions a fait part de résultats inférieurs aux estimations au deuxième trimestre en raison de l’augmentation des prix des métaux et de l’impact des mesures de confinement en Chine. Toutefois, le cours de son action a rebondi dans la mesure où la plupart des analystes tablent sur un nouveau redressement de ses marges à compter du troisième trimestre 2022. Le Fonds chinois de la Route de la soie prévoirait d’investir jusqu’à 3 milliards de dollars américains dans le fonds souverain indonésien.

En Inde, l’indice PMI des services est passé de 58,9 en mai à 59,2 en juin, soit son rythme le plus soutenu depuis 11 ans, tandis que le PMI manufacturier a ralenti à 53,9, contre 54,6 le mois précédent. Le déficit commercial s’est creusé en juin pour atteindre un montant record de 25,63 milliards de dollars américains, en raison de la hausse des importations de pétrole brut et de charbon. Le gouvernement a imposé des restrictions sur les exportations de pétrole et les importations d’or afin de freiner un déficit qui ne cesse de se détériorer et de limiter l’impact de la chute record de la roupie. La banque centrale indienne (RBI) a approuvé la fusion entre HDFC Bank et HDFC.

Au Brésil, le plus grand port du pays sera prochainement doté d’un nouveau système ferroviaire, qui lui permettra de doubler ses capacités ferroviaires dans les 5 à 10 prochaines années, passant de 50 millions à 115 millions de tonnes. Le gouvernement a décidé d’assouplir la réglementation du secteur du lithium en vue de se mêler à la course aux métaux pour batteries.

Au Pérou, la banque centrale a rehaussé ses taux d’intérêt de 50 points de base à 6%, conformément aux attentes, tout en conservant un ton ferme.

Dettes D’entreprises

Crédit

Les marchés ont été ballotés au cours de la semaine entre des craintes récessionistes d’une part et des nouvelles positives venant de Chine d’autre part avec des mesures de relance validées par le gouvernement. Les taux se sont inscrits en légère hausse avec un 10 ans allemand qui progresse de +5 points de base alors que son homologue étasunien gagne +10 points de base dans une dynamique de marché de flight to quality. Les primes de risque du crédit se sont légèrement resserrées sur le Main (-3 points de base) comme sur le Xover (-9 points de base). Ainsi, la performance des segments haut rendement et investment grade est ressortie positive avec des progressions de respectivement +0.35% et +0.30%.

A l’aube de la saison de publication des résultats à la fin du deuxième trimestre, le marché primaire du crédit haut rendement est resté fermé. Notons toutefois que quelques indicateurs microéconomiques ont été publiés, avec notamment Ryanair qui a affiché un taux de remplissage record de ses avions en juin de 95%, confirmant ainsi la bonne santé des sociétés exposées à la réouverture de l’économie. Des changements sont intervenus dans la gouvernance du groupe d'Ehpad Orpea dont le nouveau président pourrait être Guillaume Pepy, ex directeur général de la SNCF, si l’assemblée générale du groupe valide cette proposition le 28 juillet prochain.

Ceci marquerait une première étape clé dans la refonte du groupe après une chute de plus de 70% du cours de bourse de la société consécutivement à la publication du livre « Les fossoyeurs ».

Les financières sont de retour en territoire positif, les spreads des CoCo € s’étant resserrés de 22 points de base dans un progressif regain d’appétit pour le risque qui demeure sélectif. L’assureur vie britannique Legal & General a pré-annoncé certains éléments de ses résultats du premier semestre, avec des signes de solidité tant sur le plan opérationnel que sur la solvabilité qui s’est appréciée de 28 points à 215%. Du côté des banques, le groupe autrichien Raiffeisen ainsi que les grecques Alpha Bank et Piraeus ont tous annoncé la finalisation d’opérations de vente d’actifs leur permettant de générer du capital. Ces banques ayant des coussins de capitaux inferieurs à la moyenne, la réalisation de ces ventes malgré l’horizon macroéconomique est un signal positif.

Convertibles

Les indices d’obligations convertibles ont connu une semaine volatile en lien avec les variations constatées sur les actions et le crédit. L’indice ICE BofA Global 300 Convertible Index clôture toutefois la semaine en territoire positif avec une progression de +0.62% grâce aux nouvelles positives venant de Chine et à la détente sur les taux. 
En dépit de nouvelles émissions, l’actualité fut riche sur la classe d’actifs avec en premier lieu l’annonce par le gouvernement français de la nationalisation de l’énergéticien EDF ainsi que le changement de son directeur. L’Etat français compte également faire du développement du parc nucléaire français l’une de ses priorités avec la mise en chantier de six nouveaux réacteurs EPR.

Rappelons que l’Etat détient déjà 84% du capital d’EDF et que cette nationalisation présente un aspect politique prégnant alors que la société traverse actuellement une période difficile avec la moitié de son parc de 56 réacteurs à l’arrêt pour des raisons de maintenance ou pour des problématiques de corrosion. Ce retrait de la cote du sous-jacent action d’EDF pourrait bénéficier à la valorisation de l’instrument convertible grâce à la clause de ratchet intégrée dans la souche EDF 0% 2024.

Achevé de rédiger le 08 juillet 2022

Glossaire

  • Les titres « Investment Grade » désignent des titres obligataires émis par des entreprises dont le risque de défaut de paiement varie de très faible (remboursement presque certain) à modéré. Ils correspondent à une échelle de notation allant de AAA à BBB- (notation Standard&Poor’s).
  • Les titres « High Yield » sont des obligations d’entreprises présentant un risque de défaut supérieur aux obligations Investment Grade (ou catégorie investissement) et offrant en contrepartie un coupon plus élevé.
  • La dette senior bénéficie de garanties spécifiques. Son remboursement se fait prioritairement par rapport aux autres dettes, dites dettes subordonnées.
  • La dette est dite subordonnée lorsque son remboursement dépend du remboursement initial des autres créanciers.
  • Tier 2 / Tier 3 : segment de la dette subordonnée.
  • La duration correspond à la durée de vie moyenne d’une obligation actualisée de tous les flux (intérêt et capital).
  • Le spread désigne l’écart entre le taux de rentabilité actuariel d’une obligation et celui d’un emprunt sans risque de même maturité.
  • Les valeurs dites «Value » sont considérées comme sous-évaluées.
  • Markit publie l'indice Main iTraxx (125 principales valeurs européennes), le HiVol (30 valeurs à haute volatilité), et le Xover (CrossOver, 40 valeurs liquides et spéculatives), ainsi que des indices pour l'Asie et le Pacifique.
  • EBITDA est l'acronyme de Earnings before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization (en français : résultat d'exploitation avant intérêts, impôts et amortissement).
  • Il mesure donc la création de richesse avant toute charge calculée. Il trouve son équivalent français en l'EBE (Excédent brut d'exploitation).
  • Le terme “Quantitative Easing” désigne un type de politique monétaire dit non conventionnel auquel peuvent avoir recours les banques centrales dans des circonstances économiques exceptionnelles.
  • Un « stress test » est une techniques destinée à évaluer la résistance d'institutions financières.
  • L'indice PMI, pour “Purchasing Manager's Index” (indice des directeurs des achats), est un indicateur permettant de connaître l'état économique d'un secteur.
  • Coco (contingent convertible bonds) : format de dette subordonnée.
  • Mortgage : une hypothèque est un instrument financier de garantie d'une dette.

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