- Les prix à la consommation ont augmenté moins que prévu en octobre par rapport à septembre, à 0.4% (0.3% si l’on exclut l’alimentation et l’énergie), aux Etats-Unis
- Les demandes d’allocations chômage augmentent de 5.000 à 225.000 par rapport à la semaine précédente
- La saison de publications des résultats touche à sa fin
Après un mois d’octobre marqué par un fort rebond, les actifs risqués sont plus hésitants en ce début de mois dans l’attente du chiffre d’inflation aux Etats-Unis. La publication de l’inflation a permis aux actifs risqués de reprendre le chemin de la hausse et aux taux de baisser. En effet, les prix à la consommation ont augmenté moins que prévu en octobre par rapport à septembre, à 0.4% (0.3% si l’on exclut l’alimentation et l’énergie). Sur un an, l’inflation ralentit à 7.7% contre 8.2% le mois précédent. Hors alimentation et énergie, elle s’établit à 6.3%, contre 6.6% un mois plus tôt. Par ailleurs, les demandes d’allocations chômage augmentent de 5.000 à 225.000 par rapport à la semaine précédente, venant contrecarrer les chiffres de l’emploi de la semaine dernière qui étaient plus forts qu’attendu. Cependant, le taux de chômage avait monté de 3.6% à 3.7% alors que le taux de participation a baissé, ce qui avait tempéré le nombre de créations nettes d’emplois. De plus, la croissance des salaires horaires de 4.7% en glissement annuel est restée en-dessous de l’inflation américaine.
Les élections aux Etats-Unis n’étaient pas l’élément important à court terme. Les résultats définitifs ne sont pas encore connus. Cependant, la grande victoire républicaine n’a pas eu lieu. Le gouverneur de Floride a été largement réélu et sera un concurrent de Donald Trump pour les prochaines élections présidentielles.
En Chine, des rumeurs d’assouplissement de la politique zéro Covid ont permis un rebond important en fin de semaine dernière qui ne s’est pas prolongé cette semaine. L’incertitude reste importante sur ce sujet avec une hausse des cas Covid. En fin de semaine, les valeurs technologiques, en Chine comme ailleurs, ont été pénalisées par les cryptomonnaies. En effet, le bitcoin a connu une nouvelle baisse marquée avec l’échec de l’accord de rachat de FTX par Binance. La plateforme de trading de cryptomonnaie FTX fait face à une grave crise de liquidité et à des demandes de retraits importants de ses utilisateurs. En 24h, le cours de FTX s’est effondré de plus de 80% ; la société était valorisée plus de 30 milliards USD en janvier.
La saison de publications des résultats touche à sa fin. C’est une saison mitigée aux Etats-Unis avec 70% des entreprises qui surprennent positivement, ce qui est inférieur à la moyenne historique alors que les attentes avaient largement été révisées à la baisse en pré-saison. En Europe, la croissance des résultats est largement supérieure, notamment aidée par la baisse de l’Euro. Globalement, les résultats sont tirés par le secteur de l’énergie. Hors énergie, les résultats sont en baisse sur un an pour les entreprises américaines et les ventes, tant en Europe qu’aux USA progressent plus vite que les résultats, ce qui atteste d’une contraction des marges.
Suite au chiffre d’inflation américaine, les courbes de taux gouvernementaux se sont légèrement pentifiées avec une baisse des taux courts plus importante que celle des taux longs, dans l’anticipation de moins de hausse de taux à venir. La baisse de la volatilité sur les taux depuis mi-octobre reste favorable aux actions d’un point de vue tactique. Cependant, des risques sur l’évolution des résultats des entreprises et sur l’implémentation du resserrement des politiques monétaires des banques centrales nous amènent à conserver une légère sous-pondération actions. Sur les actifs obligataires, les niveaux de taux actuels nous semblent plus raisonnables, notamment aux Etats-Unis.
Actions Européennes
Les investisseurs ont fait preuve d’optimisme en début de semaine, dans l’espoir d’une vague républicaine aux élections de mi-mandat aux Etats-Unis, qui aurait été suffisamment forte pour faire baisser sensiblement les taux souverains américains, via une politique budgétaire plus équilibrée. Les marchés ont également été portés par les attentes persistantes d’une réouverture progressive de la Chine, ainsi que par la relative résistance à ce stade des indicateurs économiques et des résultats d’entreprises. Les marchés actions restent néanmoins fragiles face à la poursuite du resserrement monétaire des banques centrales et dans l’attente des chiffres mensuels des prix à la consommation aux Etats-Unis.
La saison de publications pour le troisième trimestre se poursuit. Marks & Spencer alerte sur le mauvais mix des prochains mois, entre hausse persistante des coûts et affaiblissement de la demande. Le géant de la distribution Ahold Delhaize parvient néanmoins à relever ses objectifs 2022 en s’appuyant sur de solides résultats trimestriels, notamment aux Etats-Unis. Cependant, le groupe ne donne aucune indication chiffrée pour 2023. Adidas a de nouveau revu ses objectifs à la baisse. Au-delà de l’impact de la rupture de contrat avec le rappeur américain Kanye West, l’équipementier sportif reste surtout pénalisé par la faiblesse de la demande chinoise, ainsi que par les incertitudes concernant les autres zones pour les mois à venir.
Renault a annoncé des objectifs ambitieux pour 2025 et a confirmé sa volonté d'introduire en Bourse sa division Véhicules Electriques (Ampère). L’issue des négociations cruciales en cours avec Nissan reste néanmoins incertaine. Deutsche Telekom a de nouveau rehaussé ses objectifs 2022, grâce à une performance portée par les activités américaines qui au-delà de l’effet change très positif continue d’être bien orientée. Deutsche Post augmente également ses anticipations de résultats pour 2022, porté par le succès du commerce en ligne qui lui permet d’enregistrer des résultats records. Enfin, Ryanair s’attend à une croissance « très forte » du trafic aérien pour les trois prochaines années au moins. La compagnie aérienne irlandaise, qui vient de publier le plus gros bénéfice de son histoire sur la période estivale, relève ainsi ses objectifs de volumes de passagers pour 2023 même si elle s’attend à une clientèle plus sélective sur les prix.
Actions Américaines
Les indices américains sont dans le rouge sur les cinq derniers jours. Le climat était plutôt attentiste avant les résultats des élections de mi-mandat. Si les résultats ne sont toujours pas définitifs, les Républicains semblent remporter la Chambre des Représentants, alors que le Sénat reste incertain. Les Démocrates pourraient conserver là-bas leur courte majorité. C’est un revers pour les Républicains, puisque la vague rouge n’a pas eu lieu, et surtout pour Donald Trump qui a vu la plupart de ses candidats perdre. Son principal concurrent pour les prochaines élections américaines a lui était très largement élu en Floride, avec 20 points d’avance, en faisant un adversaire plus que sérieux. Sur les 19 dernières élections de mi-mandat US (depuis 1946), les actions ont surperformé dans les 6 mois suivants à 16 occasions.
Pas de chiffres macro-économiques cette semaine, dans l’attente du chiffre de l’inflation jeudi. Le président de la Fed de Chicago, non votant cette année, appelle à modérer la hausse des taux craignant une récession. Les futures sur les Fed funds anticipent désormais à 57% une hausse de 50 points de base des taux directeurs au mois de décembre et à 43% une hausse de 75 points de base.
85% de la capitalisation du S&P a publié. En équipondérant les capitalisations, la saison a été en ligne avec l'historique. Mais les poids lourds de la cote ont particulièrement déçu. Le secteur Communication Services a ainsi affiché une baisse de 26% des BPA sur un an au Q3 avec une baisse de la marge nette du secteur de +500 points de base à 12.7%. Au global, le S&P affiche sa première baisse de marge depuis le début de la pandémie.
Meta gagnait 5% mercredi après avoir débuté la suppression de 13% de ses effectifs (11,000 emplois), le premier plan de licenciement de son histoire. Palantir, le groupe spécialisé dans l’analyse de données, reculait de plus de 11% en après-marché suite à la révision à la baisse de ses objectifs de croissance. Le groupe de VTC Lyft reculait pour sa part de 13% en raison de la baisse de sa base d’utilisateurs laissant craindre des pertes de parts de marché au profit de Uber.
Walt Disney a déçu sur ses résultats (-13.2%) : revenus sous le consensus, réduction des coûts importantes en réponse. Le management maintient sa prévision de rentabilité à 2024 pour Disney+, grâce à des hausses de prix et à une version publicitaire, même si la croissance devrait ralentir.
Les valeurs liées au crypto-monnaies souffrent de la forte baisse du bitcoin (-24% en deux jours).
Actions Japonaises
Le Nikkei 225 et le TOPIX se sont inscrits en hausse de 0.19% et 0.47% sur la période. Les places boursières japonaises se sont repliées dans un premier temps, compte tenu du ton ferme adopté par le président de la Réserve fédérale américaine Jerome Powell, mais ont enregistré des performances relativement solides par la suite, à la faveur de chiffres de l’emploi raisonnables aux États-Unis, de la stabilité des résultats des entreprises japonaises et de la résilience des marchés actions chinois.
Le transport maritime, la sidérurgie et le commerce de gros ont gagné 4.18%, 3.96% et 3.37% respectivement, les grandes entreprises des secteurs concernés ayant rendu compte de bons résultats grâce notamment à la hausse des prix des matières premières. À l’inverse, les secteurs du transport aérien et du transport terrestre ont reculé de 2.65% et 2.32%, pénalisés par des prises de bénéfices après leur forte progression sur fond d’attentes d’une reprise du tourisme intérieur.
Unicharm Corp et Sumitomo Corp ont bondi de 10.37% et 10.16% respectivement, alors que leurs derniers résultats ont été revus à la hausse. Nitori Holdings Co., Ltd. a progressé de 8.61%, ses ventes mensuelles à périmètre constant ayant augmenté en octobre (+11.4% sur un an) et dépassé celles de l’an dernier pour la première fois en trois mois. En revanche, Z Holdings Corp, Eisai Co., Ltd. et M3, Inc. ont chuté de 10.52%, 7.27% et 5.12% respectivement, après avoir fait part d’une baisse de plus de 10% de leur bénéfice net pour la période avril-septembre 2022 par rapport à l’année dernière.
Sur le marché des changes, le yen japonais s’est apprécié par rapport au dollar américain (passant de 147,90 yens pour un dollar à 146,41 yens selon Bloomberg), face au sommet provisoire atteint par les taux d’intérêt aux États-Unis et la faiblesse des données économiques américaines.
Lors d’une conférence de presse mercredi, le secrétaire général du gouvernement Hirokazu Matsuno a reconnu que le nombre de nouveaux cas de coronavirus augmentait dans l’ensemble du pays. Toutefois, il a ajouté que le gouvernement n’avait aucune intention d’instaurer de nouvelles mesures de restriction si une nouvelle épidémie était causée par un variant similaire à Omicron. Il a déclaré que la position fondamentale du gouvernement était de maintenir l’activité économique, tout en conservant des mesures permettant de limiter les infections.
Marchés Emergents
L’indice MSCI EM a progressé cette semaine (+1.7% en USD, cours de mercredi à la clôture). La Corée du Sud (+7%) et Taïwan (+7%) ont été les marchés les plus performants. L’Inde (+1%) a légèrement sous-performé, tandis que la Chine (-0.9%) a fait l’objet de prises de bénéfices après le rebond prononcé enregistré la semaine dernière. Le Brésil (-6%) a sous-performé la plupart des marchés en raison des incertitudes entourant le ministre des Finances du président Lula et la hausse des dépenses publiques.
En Chine, les exportations ont reculé de 0.3% sur un an en octobre, contre des prévisions de +4.5%. Les importations ont baissé de 0.7%, alors que les analystes tablaient sur une évolution quasi stable. L’indice des prix à la consommation s’est inscrit en hausse de 2.1% en glissement annuel en octobre, soit légèrement en deçà des estimations de 2.4%, tandis que celui des prix à la production a ralenti de 1.3% conformément aux attentes, en raison notamment de la baisse des prix des matières premières. Les autorités ont annoncé un nouveau programme d’émissions obligataires à hauteur de 250 milliards de yuans visant à soutenir les entreprises privées, y compris les promoteurs immobiliers. Le gouvernement a confirmé le maintien de sa politique « zéro Covid » lors de sa récente conférence publique. Goertek a annoncé avoir suspendu la fabrication d’un produit acoustique intelligent pour un client stratégique.
À Taïwan, TSMC s’apprête à investir plusieurs milliards de dollars pour construire une nouvelle usine de pointe aux États-Unis.
En Inde, le ministre des Affaires étrangères a confirmé l’engagement du pays à acheter du pétrole à la Russie. Reliance Industries et HCL Tech envisagent de prendre une participation de 30% chacun dans ISMC Analog, un fabricant de tranches de semi-conducteurs, ce qui constitue un nouveau signe de la volonté affirmée de l’Inde de développer son secteur des semi-conducteurs. Chacune des entreprises pourrait investir près de 40 milliards de roupies (488 millions de dollars américains).
En Thaïlande, le taux d’occupation des hôtels a franchi la barre des 50% pour la première fois depuis le début de la pandémie.
Au Brésil, les ventes au détail se sont inscrites largement au-delà des attentes en septembre (+0.2% en glissement mensuel), avec une hausse de 3.2% sur un an. Bradesco a rendu compte de résultats décevants et inférieurs aux attentes en raison de pertes de trésorerie et d’une hausse des provisions. À l’inverse, Banco do Brasil a publié des résultats impressionnants et supérieurs aux prévisions au troisième trimestre 2022, avec une rentabilité des capitaux propres au plus haut depuis dix ans et des actifs dont la qualité reste stable.
Au Chili, l’inflation a ralenti contre toute attente, le taux à 12 mois des prix à la consommation ayant augmenté de 12.8% en octobre, contre 13.7% en septembre.
Dettes D’entreprises
Crédit
Cette semaine, l'accent était mis une nouvelle fois sur les banques centrales. Le discours général évoluait vers un parcours de hausses "plus lent mais plus long". La Banque centrale australienne et la Banque centrale de Norvège ralentissaient leur rythme de hausses à 25 points de base. Durant le meeting de la Fed, tout en livrant une hausse attendue de 75 points de base, Powell soulignait le resserrement monétaire cumulé à ce jour et l'incertitude autour du calendrier et de l'impact des hausses de taux sur l'économie. Il pointait finalement vers un taux terminal plus élevé et réitérait son engagement à atteindre un niveau suffisamment restrictif pour faire baisser l'inflation. Dans ce contexte, le marché du crédit s’est plutôt bien tenu avec des indices Main et Xover relativement stables sur la semaine (108 et 529 points de base respectivement) de même que les primes sur les obligations financières.
Sur le marché Investment Grade, le marché primaire a été très actif cette semaine avec notamment des émissions de taille sur les subordonnées financières à des coupons très attractifs. Notamment les Coco BNP en dollar à 9.25%, et Deutsche Bank en euro à 10%. Credit Suisse est également sorti en dette senior pour 3 milliards en euros et 2 milliards en dollars, toutes deux bien absorbées par le marché. Côté corporate Faurecia a émis une obligation bien accueillie également pour achever le refinancement du bridge de l’acquisition d’Hella.
La semaine était chargée en publication de résultats, qui jusqu’à présent montrent côté corporate que les inquiétudes macroéconomiques ne se traduisent pas encore dans les chiffres, ou bien de façon modérée. Sur les financières, les publications de résultats restent plutôt de bonne facture, souvent portées par la hausse de marge de taux d’intérêt, à l’instar d’Alpha Bank, Sondrio, ou Intesa.
Enfin, on peut souligner quelques nouvelles marquantes : Vodafone annonce un accord de cession de la moitié de la participation de 82% dans Vantage à KKR/GIP. Jaguar Land Rover redresse la barre au T2, mais revoit à la baisse sa guidance après le retard pris en début d’année. Coty publie de solides résultats T1 et lance une offre de rachat obligataire de 200 millions d’USD. Casino rachète plus de 80% de son obligation 2023 dans le cadre de son tender. Carrefour a dévoilé les grandes lignes de son plan stratégiques 2026.
Convertibles
Le marché primaire européen s’est montré actif cette semaine. L’éditeur de jeux vidéo Ubisoft a de nouveau fait appel au marché avec une émission d’obligations convertibles de 450 millions d’euros assortie d’un coupon de 2.375% et d’une prime de 47.5%. Il s’agit de la plus grande émission convertible en France cette année, Tencent y ayant souscrit à hauteur de 5% du montant. Cette émission a suscité une forte demande de la part des investisseurs et, en parallèle, la société a annoncé le placement de 3.1 millions d’actions existantes. Toujours concernant l’activité sur le marché primaire dans la région, RAG-Stiftung a émis 500 millions d’euros d’obligations échangeables en actions d’Evonik Industries. Cette nouvelle émission à échéance 2029 s’est accompagnée d’un coupon de 1.875% et d’une prime de 20%. RAG-Stiftung, qui possède 56% d’Evonik Industries, détient trois obligations en circulation échangeables en actions existantes d’Evonik. Dans le même temps, RAG-Stiftung prévoit de racheter jusqu’à 50 millions d’euros de la tranche existante de 500 millions d’euros d’obligations senior échangeables non garanties à échéance 2026, et de financer par ailleurs le rachat potentiel des obligations en circulation arrivant à échéance en 2023 et 2026.
Achevé de rédiger le 10 novembre 2022
Glossaire
- Les titres « Investment Grade » désignent des titres obligataires émis par des entreprises dont le risque de défaut de paiement varie de très faible (remboursement presque certain) à modéré. Ils correspondent à une échelle de notation allant de AAA à BBB- (notation Standard&Poor’s).
- Les titres « High Yield » sont des obligations d’entreprises présentant un risque de défaut supérieur aux obligations Investment Grade (ou catégorie investissement) et offrant en contrepartie un coupon plus élevé.
- La dette senior bénéficie de garanties spécifiques. Son remboursement se fait prioritairement par rapport aux autres dettes, dites dettes subordonnées.
- La dette est dite subordonnée lorsque son remboursement dépend du remboursement initial des autres créanciers.
- Tier 2 / Tier 3 : segment de la dette subordonnée.
- La duration correspond à la durée de vie moyenne d’une obligation actualisée de tous les flux (intérêt et capital).
- Le spread désigne l’écart entre le taux de rentabilité actuariel d’une obligation et celui d’un emprunt sans risque de même maturité.
- Les valeurs dites «Value » sont considérées comme sous-évaluées.
- Markit publie l'indice Main iTraxx (125 principales valeurs européennes), le HiVol (30 valeurs à haute volatilité), et le Xover (CrossOver, 40 valeurs liquides et spéculatives), ainsi que des indices pour l'Asie et le Pacifique.
- EBITDA est l'acronyme de Earnings before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization (en français : résultat d'exploitation avant intérêts, impôts et amortissement).
- Il mesure donc la création de richesse avant toute charge calculée. Il trouve son équivalent français en l'EBE (Excédent brut d'exploitation).
- Le terme “Quantitative Easing” désigne un type de politique monétaire dit non conventionnel auquel peuvent avoir recours les banques centrales dans des circonstances économiques exceptionnelles.
- Un « stress test » est une techniques destinée à évaluer la résistance d'institutions financières.
- L'indice PMI, pour “Purchasing Manager's Index” (indice des directeurs des achats), est un indicateur permettant de connaître l'état économique d'un secteur.
- Coco (contingent convertible bonds) : format de dette subordonnée.
- Mortgage : une hypothèque est un instrument financier de garantie d'une dette.
AVERTISSEMENT
Ceci est une communication marketing.
Le présent support est émis par le groupe Edmond de Rothschild. Il n’a pas de valeur contractuelle, il est conçu exclusivement à des fins d’information.
Ce support ne peut être communiqué aux personnes situées dans les juridictions dans lesquelles il serait constitutif d’une recommandation, d’une offre de produits ou de services ou d’une sollicitation et dont la communication pourrait, de ce fait, contrevenir aux dispositions légales et réglementaires applicables. Ce support n’a pas été revu ou approuvé par un régulateur d’une quelconque juridiction.
Les données chiffrées, commentaires, opinions et/ou analyses figurant dans ce support reflètent le sentiment du groupe Edmond de Rothschild quant à l’évolution des marchés compte tenu de son expertise, des analyses économiques et des informations en sa possession à la date d’élaboration de ce support et sont susceptibles d’évoluer à tout moment sans préavis. Ils peuvent ne plus être exacts ou pertinents au moment où il en est pris connaissance, notamment eu égard à la date d’élaboration de ce support ou encore en raison de l’évolution des marchés.
Ce support a vocation uniquement à fournir des informations générales et préliminaires aux personnes qui le consultent et ne saurait notamment servir de base à une quelconque décision d’investissement, de désinvestissement ou de conservation. En aucun cas, la responsabilité du groupe Edmond de Rothschild ne saurait être engagée par une décision d’investissement, de désinvestissement ou de conservation prise sur la base desdits commentaires et analyses.
Le groupe Edmond de Rothschild recommande dès lors à chaque investisseur de se procurer les différents descriptifs réglementaires de chaque produit financier avant tout investissement, pour analyser les risques qui sont associés et forger sa propre opinion indépendamment du groupe Edmond de Rothschild. Il est recommandé d’obtenir des conseils indépendants de professionnels spécialisés avant de conclure une éventuelle transaction basée sur des informations mentionnées dans ce support cela afin de s’assurer notamment de l’adéquation de cet investissement à sa situation financière et fiscale.
Les performances et les volatilités passées ne préjugent pas des performances et des volatilités futures et ne sont pas constantes dans le temps et peuvent être indépendamment affectées par l’évolution des taux de change. Source d’informations : à défaut d’indication contraire, les sources utilisées dans le présent support sont celles du groupe Edmond de Rothschild.
Le présent support ainsi que son contenu ne peuvent être reproduits ni utilisés en tout ou partie sans l’autorisation du groupe Edmond de Rothschild. Copyright © groupe Edmond de Rothschild – Tous droits réservés
EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT (FRANCE)
47, rue du Faubourg Saint-Honoré 75401 Paris Cedex 08
Société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 11.033.769 euros
Numéro d’agrément AMF GP 04000015
332.652.536 R.C.S. Paris